Le leadership toxique, un tueur silencieux

Une étude montre que 64 % des salariés américains déclarent avoir été confrontés à un environnement de travail toxique. Sur ces 64 %, 44 % pointent du doigt le superviseur. Selon une étude récente de Securex, les chiffres en Belgique sont beaucoup moins dramatiques : seuls 5% disent travailler pour un patron toxique. Bien entendu, on peut se demander dans quelle mesure les gens osent parler ouvertement des patrons toxiques. Le leadership toxique pourrait-il faire partie des sujets de silence sur le lieu de travail ?

Le fait est que toute personne confrontée à un chef toxique subit un stress inutile. Le leadership toxique pèse sur la santé mentale et physique des employés, entraîne des retards, des démissions, une stagnation de l’innovation, une faible productivité, des conflits interdépartementaux et un taux de rotation élevé. Bref, c’est une aberration qui coûte cher !

Ainsi, même s’il s’agit d’une minorité de la population active – ce que nous espérons sincèrement ! – l’aide serait particulièrement bienvenue. Zoomons donc sur le leadership toxique. D’où vient-il ? Qu’est-ce que c’est exactement ? Et surtout, que pouvez-vous faire pour y remédier ?

Comment naît un leadership toxique ?

Selon Bart Wille, professeur de psychologie organisationnelle et de gestion des ressources humaines à l’université de Gand, il existe trois terrains propices à l’émergence d’un leadership toxique :

  • Les traits de personnalité du dirigeant : Traits narcissiques, manque d’empathie, tempérament colérique, …
  • Les traits de personnalité et le comportement des employés : par exemple, les personnes ayant une image tardive d’elles-mêmes, les communicateurs subversifs qui se défendent (trop) peu ou les collègues peu sûrs d’eux qui se tournent vers leur chef pour la moindre chose. Ils se rendent ainsi souvent très dépendants.
  • L’environnement : L’entreprise a tout de même une responsabilité, comme celle de procéder à une analyse approfondie des cadres afin que la bonne personne puisse se retrouver au bon endroit. Il faut aussi parler de culture. Pensez, par exemple, à une culture organisationnelle qui est explicitement compétitive, à un climat qui considère le comportement des coqs comme normal, … Si une organisation manque de mécanismes de contrôle pour que les comportements déréglés restent sous le radar, la porte à la mauvaise conduite est naturellement grande ouverte.

Il est donc clair que le leadership toxique ne se limite pas à la figure du manager. Très souvent, il s’agit d’une interaction complexe entre le patron, le(s) salarié(s) et l’organisation. Ainsi, une personne peut avoir un comportement toxique dans un contexte spécifique, alors qu’elle ne l’est pas du tout dans un autre contexte.

Qu’est-ce qu’un leadership toxique ?

Une bonne dose de nuance s’impose donc. Le fait est que ce qui est toxique pour une personne est tout à fait acceptable, voire nécessaire, pour une autre. Prenons l’exemple d’une allergie alimentaire. Si vous êtes allergique aux fruits à coque, vous feriez mieux de vous en éloigner. En même temps, vous connaissez sans doute beaucoup de gens qui aiment les noix et qui font ainsi du bien à leur santé.

Il faut donc oser élargir notre vision et considérer les “interactions” plutôt que le comportement d’une seule personne. Par ailleurs, on voit souvent apparaître des mécanismes récurrents lorsqu’un patron toxique est à la tête d’une équipe. Quelques exemples :

Créer une culture de la peur

Les cultures organisationnelles favorables sont fondées sur la sécurité psychologique, où les employés sentent qu’ils peuvent exprimer leurs opinions, qu’ils ont le droit de faire des erreurs, d’apprendre, qu’ils sont respectés pour leurs compétences, qu’ils ont des intentions positives les uns envers les autres et qu’ils se sentent en sécurité pour expérimenter et prendre des risques. Le patron toxique rejette ce concept et crée au contraire une culture de la peur dans laquelle les employés craignent souvent la réaction de ce patron. Très souvent, l'”imprévisibilité” est un facteur décisif : lors d’une réunion, votre patron vous couvre d’éloges, tandis que lors de la réunion suivante, il vous démolit.

Diviser pour mieux régner

Les patrons toxiques aiment interférer avec l’équipe et créer le chaos et la discorde entre les membres de l’équipe dans leur dos. Ils ne le font pas de manière évidente, mais participent souvent à l’alimentation du moulin à rumeurs ou à la diffusion de commentaires négatifs sur d’autres membres de l’équipe qu’ils ont “entendus par hasard”.

Ne pas laisser de traces

Les patrons toxiques sont experts dans l’art de ne laisser aucune trace de leurs actions ou de leurs paroles. Ils n’écrivent pas d’e-mails ; ils préfèrent communiquer lorsque les autres ne sont pas présents comme témoins. Lorsque vous sortez d’une conversation avec votre patron, vous ne vous sentez peut-être pas à l’aise, mais vous n’avez aucune preuve écrite pour étayer vos expériences.

Des insultes déguisées en conseils

Une autre caractéristique du patron toxique est sa capacité à donner des conseils qui pourraient être pris pour des insultes. Votre patron pourrait dire que vous faites la grimace lorsqu’un collègue parle, ou que vous parlez si vite que les autres n’ont aucune idée de ce que vous dites. Votre patron présentera ces commentaires comme des “conseils de coaching” et indiquera que vous devriez être reconnaissant qu’il s’intéresse au développement de votre style de management. Si vous y réfléchissez bien, ces commentaires sont souvent une remise en question de votre intégrité ou de votre personnalité et sont à la limite de l’acceptable….

Un ou plusieurs de ces aspects peuvent apparaître dans un leadership toxique. Cependant, le leader toxique est mû par des mécanismes différents.

Types de leadership toxique

1. Le dirigeant narcissique

Il n’y a pas d’endroit où le narcissisme s’exprime de manière plus spectaculaire que dans les organisations. La prévalence du narcissisme dans la population générale n’est que de 1 %, mais des études suggèrent que ces traits – et d’autres traits de “personnalité sombres” – sont plus fortement représentés dans les postes de “leadership”.

Leur soif incessante de pouvoir et de reconnaissance, de prestige et de glamour pousse de nombreux narcissiques à occuper des postes de direction. Le narcissisme est donc une caractéristique de nombreux dirigeants puissants. Ils ont simplement besoin d’une scène pour briller parce qu’ils rêvent d’être au centre de l’univers. Mais lorsque la nature excessivement narcissique d’un dirigeant est combinée à une position de pouvoir, les conséquences peuvent être dommageables. Pourquoi ? Beaucoup d’égoïsme, peu d’empathie. Le comportement narcissique est dangereux parce que la personne devient plus importante que l’organisation.

La particularité de ces personnes est qu’elles interagissent avec les gens de manière “chaleureuse”. Ils sont charmants – bien que superficiellement – et charismatiques. Ils ont donc du fromage sur la sympathie, mais pas sur l’empathie. Malheureusement, c’est la raison pour laquelle les dirigeants narcissiques sont difficiles à repérer.

Voici quelques traits narcissiques typiques:
– un grand sens de la suffisance, de l’arrogance ;
– se préoccuper de fantasmes de succès illimité, de pouvoir et de génie ;
– être jaloux des autres ou croire que les autres sont jaloux de lui.

Comment gérer un leader narcissique de manière saine ?

Un narcissique aime que l’on flatte son ego. Profitez-en pour pacifier autant que possible votre relation. Pour ce faire, vous pouvez, par exemple, lui demander consciemment son avis (plus souvent).

Puisqu’il aime s’entendre parler, vous pouvez aussi lui offrir consciemment une oreille plus attentive. Veillez à poser vos limites, de préférence sans montrer d’émotion, car cela les amuse. Et surtout, ne les laissez pas faire !

2. Le micromanager

Ce sont des maniaques du contrôle, des maîtres de la microgestion. Leurs principes directeurs sont les règles et les règlements, l’ordre et la planification. Ces contrôleurs sont obsédés par le “devrait”. Ils sont dévoués à leur travail, souvent des bourreaux de travail, et leur besoin de contrôle les rend rigides et peu ou pas flexibles. Ils ont constamment peur de faire des erreurs.

Le leader contrôlant est une menace pour une organisation agile et pour le bien-être des employés. Il est respectueux envers ses supérieurs, mais intransigeant et exigeant envers ses subordonnés. Travailler avec des contrôleurs est un terrain miné, car on ne sait jamais quand on devra payer le prix émotionnel de la violation d’une loi non écrite ou d’une norme intouchable.

Quelques symptômes des micromanagers
– rigide, inflexible et manquant de spontanéité ;
– bourreau de travail ;
– prompt à juger ;
– mal à l’aise avec les émotions ;
– facilement perdu dans les détails ;
– coincé, inhibé, têtu et réservé.

Comment gérer un micromanager de manière saine ?

Surtout si vous travaillez de manière indépendante, travailler avec un micromanager en tant que patron peut être frustrant. Pour faire face à un micromanager, vous devez d’abord (lentement) gagner sa confiance en lui donnant régulièrement des nouvelles et en veillant à tenir vos promesses. Au fil du temps, votre patron commencera à vous faire confiance et relâchera doucement son emprise. La patience est donc le mot d’ordre absolu !

 

3. Le singe hurleur

Les singes hurleurs aiment le pouvoir. En raison de leur intrépidité, les chefs agressifs peuvent réussir à court terme, mais tôt ou tard, eux ou l’entreprise qu’ils dirigent ont des problèmes. Les accès de colère sont plus la règle que l’exception.

La réaction de leur entourage les inspire – malheureusement ! – les incite souvent à redoubler d’agressivité. Après tout, pour eux, c’est simple : les faibles ne méritent pas de sympathie, alors répondre “faiblement” à leur accès de colère appelle encore plus d’agressivité… En outre, les personnes agressives se considèrent elles-mêmes comme des victimes. Elles utilisent leur comportement agressif pour se défendre des abus qu’elles ont elles-mêmes subis (non-respect des accords, mauvaise qualité du travail, …).

Leur réussite personnelle passe avant tout, mais elles utilisent “l’intérêt de l’entreprise” pour masquer cela d’une manière intelligente et habile. Un manager agressif voit le monde comme une société compétitive dans laquelle les gens sont là pour vous désavantager. À ses yeux, vous êtes soit la proie, soit le prédateur. Il présente souvent des traits narcissiques, manque d’empathie et ne se soucie pas du bien-être d’autrui.

Signes avant-coureurs du singe hurleur en tant que leader
– opinions tranchées, étroitesse d’esprit, inflexibilité et entêtement ;
– autoritaire, intolérant et plein de préjugés ;
– énergique, compétitif et orienté vers le pouvoir ;
– extrêmement exigeant envers les autres ;
– sévère, cruel et dominant.

Comment gérer un singe hurleur de manière saine ?

Choisissez consciemment une communication assertive(er) où vous vous défendez (et défendez vos collègues). Les singes hurleurs crient souvent encore plus fort lorsqu’ils remarquent que vous vous taisez, que vous vous retirez et que vous commencez à hocher prudemment la tête pour dire “oui” lorsqu’ils ont le dernier mot.

Par conséquent, évitez avant tout la communication sub-assertive, qui consiste à affirmer et à valoriser l’autre personne sans vous défendre. Prendre régulièrement un temps d’arrêt peut s’avérer bénéfique lorsque vous interagissez avec un singe hurleur, en particulier lorsqu’il commence à crier. Commencer à crier soi-même est plutôt contre-productif et montre que vous utilisez la voix de l’impuissance.

 

4. Le roi / la reine

On entend parfois dire : “On se sent seul au sommet”. Si c’est aussi votre devise, vous êtes peut-être dans le jeu en tant que roi. Le roi est un leader qui est souvent isolé, qui se concentre sur les détails et qui semble identifier des coalitions secrètes un peu partout. La paranoïa est-elle un élément essentiel de l’état d’esprit d’un dirigeant ? Pour le roi, apparemment oui.

Voici quelques signes d’un dirigeant comme le roi
– il a des opinions bien arrêtées, il est borné, inflexible, prompt à la colère, hypersensible et têtu ;
– complaisant et méfiant ;
– tendu et incapable de se détendre ;
– pas de sens de l’humour ;
– enclin à transformer les moustiques en éléphants.

Comment gérer plus sainement un tel manager ?

Même si le roi est un leader, vous devez optimiser vos propres compétences en matière de communication, à la fois verbale et non verbale. Affirmez la possibilité que le roi vous fasse confiance. Vous y parviendrez en faisant des rapports réguliers, en mettant vos qualités en avant et en célébrant vos succès ensemble. Posez des questions au(x) roi(s) – ce qui n’est pas conforme au protocole royal !

Veillez à toujours vous placer physiquement à la même hauteur (et donc à ne pas devoir “lever les yeux” vers le(s) roi(s) en vous tenant droit depuis votre chaise) et à ne pas toujours être celui qui “s’approche du trône”, mais aussi à inciter régulièrement le(s) roi(s) à venir vers vous. Renforcer les contacts informels à cet égard peut être un énorme levier.

 

5. Le manager incompétent

Le comportement souvent imprévisible du manager incompétent le rend difficile à gérer. À ses propres performances insuffisantes, il ajoute une incapacité à faire ressortir le meilleur des autres ou à les encourager à être plus performants.

Cela se manifeste, par exemple, par l’incapacité de l’incompétent à dire “non”. Il accepte d’effectuer une tâche qu’il sait lui-même et/ou son équipe incapables de mener à bien et s’obstine à ne pas le faire. Ils sont enclins à la procrastination.

Comment reconnaître un dirigeant incompétent ?
– Il est têtu, passif et inefficace ;
– il est secrètement complaisant et cordial, mais tout aussi secrètement agressif ;
– confus sur le plan émotionnel parce qu’il n’est pas sûr de ses propres désirs ;
– craint les engagements ;
– indécis.

Comment gérer un manager incompétent de manière saine ?

Pour faire face à un manager incompétent qui est souvent absent, vous devez vous adapter à son emploi du temps et assurer une communication efficace. Au lieu d’envoyer un e-mail, organisez un court appel vidéo avec votre patron.

Des tactiques de survie utiles

Travailler avec un chef toxique n’est jamais facile et nous nous retrouvons souvent dans une situation déplorable. Les expériences d’exploitation, de destruction, de dévalorisation et d’humiliation au travail sont désagréables et peuvent avoir un effet profond sur le psychisme d’une personne. Il convient donc de mettre en place des conseils et des techniques concrets pour prendre soin de soi, voire mieux, lorsqu’on est confronté à un lieu de travail toxique.

  1. Reconnaître la nature toxique d’un manager

Identifier la toxicité d’un manager (ou d’un collègue d’ailleurs !) est la première étape pour reconnaître un management toxique et encourager un changement de management. Cette situation est cruciale. Il ne sert à rien de fermer les yeux et de faire comme si de rien n’était. Au fil du temps, la situation peut s’aggraver et nuire aux performances de l’entreprise.

  1. S’engager avec les bonnes parties

Il est essentiel de savoir à qui s’adresser pour raconter son histoire. Dans le meilleur des cas, cette personne est capable et désireuse de mener une enquête approfondie. Souvent, le leadership toxique s’exerce dans une bulle. Cette bulle peut être très petite si vous êtes la seule victime ou un peu plus grande – une équipe ou un département – s’il y a plusieurs victimes. Faites éclater cette bulle. Informez les personnes extérieures à la bulle de votre situation. Par exemple, le service des ressources humaines ou une personne de confiance dans votre entreprise.

Ce n’est pas facile parce que les managers qui ont un style de leadership toxique sapent souvent votre confiance en vous. Vous commencez à douter de vous ou à penser que c’est de votre faute. De plus, vous craignez d’être ridiculisé si vous racontez votre histoire. En tant que victime, il est important de surmonter ces pensées et de raconter son histoire. Il y a quelques années, “parler de toxicité” était presque un aller simple vers la moquerie, mais aujourd’hui, heureusement, les gens comprennent beaucoup mieux la gravité de la situation.

Idéalement, votre entreprise offre des options structurelles telles que des canaux anonymes pour signaler les comportements toxiques, en veillant à ce que les RH jouent un rôle dans le soutien apporté aux employés individuels par le biais de programmes de formation et de conseils auprès de conseillers agréés en matière de bien-être et de santé mentale. Les organisations peuvent mettre en place des programmes de mentorat dans le cadre desquels les employés ont un mentor de confiance qui ne fait pas partie de leur hiérarchie directe, mais qui vient d’ailleurs dans l’entreprise pour servir de caisse de résonance. Malheureusement, ce n’est peut-être pas le cas dans votre entreprise.

  1. Obtenir des résultats

Les patrons toxiques ne se soucient pas de ce que vous ressentez, ils ne s’intéressent qu’à une chose : les résultats, et en particulier les résultats qui leur donnent une bonne image. En obtenant des résultats, vous réduisez l’attention négative qu’ils vous portent.

  1. Accordez plus d’attention à votre propre bien-être

Pour votre propre bien-être mental, méditez ou allez dans la nature avec vos enfants le week-end. Parlez-en à votre médecin généraliste, qui vous recommandera peut-être de consulter un psychologue. Rencontrez aussi régulièrement des amis pour éviter de parler de votre travail.

  1. Quitter

Les personnes toxiques tuent le repos, et le manque de repos est synonyme de stress accru. La tactique de survie la plus importante est de partir le plus tôt possible. Bannir les personnes toxiques de votre vie est une bonne chose.

Se libérer d’un patron toxique est souvent la solution ultime, voire la seule. Au fil des mois, vous devriez gagner en résistance et en confiance en vous. Grâce à vos efforts de réseautage interne, vous pourrez peut-être évoluer au sein de l’entreprise vers un poste avec un patron qui vous soutiendra davantage. Vous pouvez également trouver un défi à relever dans une autre entreprise. Les cicatrices de votre patron toxique demeurent, mais vous êtes plus fort et vous vous sentez mieux à même de faire face à une personne comme votre patron que vous pourriez rencontrer.

Quant à votre patron, une fin appropriée serait de dire qu’il est “démasqué” et mis à la porte. Mais c’est la fin d’un film où le méchant reçoit son dû et où vous gagnez. Malheureusement, la vie n’est pas un film. Votre patron est peut-être toxique pour vous, mais peut-être pas pour les autres. Il se peut aussi que le poison soit répandu beaucoup plus largement que chez une seule personne. Il arrive donc très souvent que votre (ancien) cadre toxique puisse continuer à travailler pour l’entreprise, avec ou sans le poste convoité de C-suite.

Quoi qu’il en soit, vous êtes libre de suivre votre propre voie. Ne laissez rien ni personne vous arrêter – surtout pas vos propres croyances inhibitrices….

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A propos de l’auteure de cet article

Griet Deca est Chief Happiness et co-fondatrice de Tryangle Happiness and Well-Being at Work. Elle guide les organisations, les managers, les équipes et les employés dans la construction du bien-être et du bonheur accrus sur le lieu de travail. 
En tant que conférencière qui garantit le sourire, auteur, formatrice et consultante, Griet a une mission de 2 millimètres : faire en sorte que chacun rentre chez lui après une journée de travail avec les coins de la bouche relevés de 2 millimètres. C’est un monde tellement différent de celui où l’on rentre chez soi avec les coins de la bouche baissés de 2 millimètres….
Vous trouverez d’autres blogs Tryangle de Griet via ce lien. Vous pouvez également la retrouver via son propre site web ou sa page LinkedIn.

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