Économisez 200.000 euros grâce au bonheur au travail

Bespaar 200.000 euro met werkgeluk

 

Selon les chiffres officiels du gouvernement flamand, le pourcentage d’absentéisme est passé en Belgique en 2018 à 7,97 %. Ainsi, sur 100 jours de travail disponibles, les travailleurs étaient en moyenne absents pendant 7,97 jours pour cause de maladie. Inutile de souligner que ces absences ont un coût. Le calculateur de Mensura est, à cet égard, un outil révélateur qui vous met face au mur sans trop de ménagement.

Un employeur avec de bons résultats

Imaginez que vous soyez chef d’une petite entreprise de 100 travailleurs. Vous avez développé une activité fructueuse et vous êtes un chef d’entreprise aimable et généreux. Il est important pour vous que vos travailleurs se sentent bien dans votre entreprise. Le salaire mensuel brut moyen s’élève en Belgique à 3510 euros, mais ce montant, influencé par les gros salaires, ne reflète pas vraiment la moyenne réelle. La médiane de 3100 euros bruts nous offre une référence beaucoup plus réaliste. En tant que chef d’entreprise, vous offrez un bon salaire mensuel réaliste de 3000 euros bruts en moyenne pour l’ensemble de votre entreprise.

En tant que chef d’entreprise, vous êtes aux petits soins pour vos collaborateurs : chaque semaine, une corbeille de fruits est mise à leur disposition, vous encouragez l’activité physique en organisant régulièrement une séance de yoga pendant la pause de midi et vous encouragez également vos travailleurs à vivre sainement. En retour, vos collaborateurs sont dynamiques et sont beaucoup moins absents : nous pouvons par exemple rêver d’un pourcentage improbable de 1 % de collaborateurs absents pour une courte période. En ce qui concerne les absences de longue durée, vos collaborateurs enregistrent également de meilleurs scores : un seul travailleur en arrêt de travail pour cause de burn-out. Vous ne pouvez que vous en réjouir en comparant vos chiffres à ceux de la moyenne belge !

Le calculateur d’absences

Mais gageons que ce beau sourire disparaitra comme neige au soleil dès que vous utiliserez le calculateur d’absences ! Avec celui-ci, vous arrivez, même avec ces très faibles pourcentages d’absentéisme, à un coût total sur base annuelle de 200 000 euros ! Oui, oui, vous avez très bien lu : deux cent mille euros. Une belle somme d’argent, n’est-ce pas ?

Et quand je pense que la plupart pensent : « de toute façon, après un mois, le travailleur absent disparait du payroll ». Certes, mais avez-vous déjà réfléchi aux coûts engendrés par l’absence de plus ou moins longue durée d’un travailleur, notamment en termes de charge de travail pour ses collègues directs, à cause des missions non effectuées, de l’absence des connaissances et de l’expérience… En cas d’absence de longue durée, il faut aussi souvent trouver un(e) remplaçant(e). Rédiger une offre d’emploi, mener les entretiens de recrutement et former le nouveau travailleur représentent souvent des coûts importants. Bref, en tant que chef d’entreprise, vous avez un gros problème !

Des chiffres négatifs

Pourtant, ce chef d’entreprise imaginaire s’en sort plutôt bien au vu des scores enregistrés. Les chiffres sont effectivement alarmants en Belgique. Non seulement, le pourcentage d’absentéisme est passé en 2018 à 7,97 % (gouvernement flamand), mais les chiffres suivants ont aussi de quoi nous inquiéter : 64 % des travailleurs sont stressés au travail (Securex), 72 % estiment que leur emploi ne sert à rien (AMS), 73 % des travailleurs belges ne se sentent pas concernés par leur travail et 17 % sont si motivés qu’ils nuisent (subrepticement) à leur entreprise (Gallup), 51 % se sentent régulièrement mal au travail (Agilitas), 21 % se sentent découragés et 29 % sont tristes, anxieux, furieux ou révoltés au travail (HIP-Consult)…

Le feu couve ! Les travailleurs qui auparavant étaient engagés et motivés se transforment petit à petit en une main d’œuvre blasée dont l’attitude pèse sur toute une équipe. Il ne s’agit pas nécessairement de burn-out, mais tout au long de la période qui précède ce trouble de l’épuisement professionnel, ces travailleurs ont été plusieurs fois absents pour une courte durée. Or, toute absence, qu’elle soit de courte ou de longue durée, coûte de l’argent.

Le coût de l’absentéisme

Le coût que représente un travailleur malade pour une entreprise est toujours sous-estimé. Selon différentes études internationales, le coût total s’élève à 15-20 % des dépenses en payroll à cause des frais directs et indirects liés à l’absentéisme.

Les frais directs sont faciles à identifier et peuvent déjà en soi être très élevés. Citons notamment le salaire des absents et des travailleurs qui les remplacent, les heures supplémentaires et les frais administratifs, le temps consacré à la gestion des absences par les RH et autres responsables, la mise en place du trajet d’accompagnement au retour du collaborateur malade, etc.

Lorsque l’on tient compte aussi des frais indirects, la facture devient vite astronomique. Un ralentissement de la productivité et une diminution de la motivation des travailleurs restants en raison de la surcharge de travail, les occasions ratées en raison du temps qu’il faut pour trouver un(e) remplaçant(e), tous les coûts et les risques liés à la formation et à l’implication des remplaçants…

Outre ces frais visibles et un peu moins visibles que nous venons de citer, il y a aussi cette étude pionnière de 2017 de Gallup dont la conclusion était pour la Belgique qu’en moyenne seul un travailleur sur dix était réellement motivé et 1,7 était activement contre-productif, le reste étant des poids morts qui demeurent à bord. Rien de surprenant donc à ce que les travailleurs enthousiastes s’épuisent rapidement. Les collègues qui ne suivent pas la cadence et ceux qui, de surcroit, sont contre-productifs sont présents, mais ne font pas avancer les choses. Au contraire ! Résultat : l’entreprise souffre de présentéisme.

Le coût du présentéisme

Le présentéisme est un indicateur de stress et de malaise au travail, auquel souvent il n’est pas prêté attention. Lorsque les travailleurs, en dépit d’une charge excessive — et souvent avec les meilleures intentions et un sens des responsabilités trop prononcé —, continuent à se donner corps et âme dans leur travail, il arrive très souvent, après un certain temps, que les répercussions soient négatives en termes de productivité et de qualité du travail.

Les risques pour la santé de l’individu, tels qu’un risque plus élevé de dépression, de burn-out, de maladie cardiovasculaire, augmentent à vue d’œil. Par ailleurs, les erreurs se multiplient et, souvent, les relations au sein des équipes se détériorent considérablement.

Les travailleurs démotivés, épuisés et stressés ne sont plus productifs ni engagés ; ils sont constamment négatifs et sont responsables de la détérioration de l’ambiance de travail. Le risque est alors que la démotivation et les irritations contaminent toute l’entreprise à la vitesse VV ». Selon l’étude menée par Fisher Investments (the cost of toxic workers), une entreprise qui souffre de présentéisme court 54 % de risque en plus de voir partir d’autres travailleurs (et par conséquent également les travailleurs engagés).

Les bénéfices du bonheur au travail

À chaque problème, il y a une solution. Et la solution, c’est le bonheur au travail. Opter pour le bonheur au travail signifie adopter une approche intégrée à la culture d’entreprise afin de limiter au minimum absolu les absences de courte et de longue durée. En intervenant à bon escient dans le cadre d’une stratégie cohérente favorisant le bonheur au travail, vous redonnerez du cœur à l’ouvrage à vos travailleurs et vous apporterez une réponse à toutes les questions psychosociales qui induisent les absences de courte et de longue durée.

Œuvrer au bonheur au travail est un investissement qui offre un retour financièrement mesurable aux entreprises qui optent pour une approche durable. Suivent ci-après quelques exemples d’effets positifs de cette approche : les travailleurs plus heureux permettent à leurs équipes d’être plus performantes et sont plus résilients, leur collaboration est plus étroite, leurs relations avec les clients et les fournisseurs sont plus solides. Les travailleurs qui sont heureux sont plus créatifs, plus productifs, plus efficaces et plus engagés. Les travailleurs heureux sont plus optimistes, plus énergiques et plus résilients, font moins d’erreurs, ont moins d’accidents et sont moins souvent malades. Les entreprises qui œuvrent durablement au bonheur au travail ont un taux de rotation plus faible et ont des chiffres d’absentéisme (de longue durée) plus faibles.

Outre ces effets décrits maintes fois, il existe aussi des chiffres qui prouvent bel et bien le retour sur investissement du bonheur au travail. Ainsi, 70 % des maladies chroniques pourraient être évitées en optant pour un mode de vie plus sain, non seulement à la maison, mais également au travail (Securex 2018). Selon Gallup, en favorisant l’engagement, l’on arrive à 17 % de productivité en plus, 20 % de ventes en plus, 21 % de bénéfices en plus, 41 % d’absences en moins, 70 % d’accidents en moins et 40 % de problèmes de qualité en moins.

Déjà en 2008, Goetzel et Ozminkowsky avaient souligné que chaque dollar investi par une entreprise dans le bien-être de ses collaborateurs offrait un retour sur investissement de 3 à 5 dollars plus ou moins. En mars 2017, un article de la Harvard Business Review rapportait déjà que les entreprises qui misaient activement sur le bonheur au travail et un employee experience positif à long terme pouvaient réaliser financièrement davantage d’objectifs. La valeur moyenne des actions du groupe d’entreprises qualifiées de « great place to work » (Glassdoor) par rapport celle de l’indice S&P500 penchait nettement en faveur des happy workplaces.

Harvard Business Review - Stock Price Analysis

Le bonheur au travail en pratique

La Belgique commence tout doucement à comprendre que le bonheur au travail est le levier d’un emploi durable. Aux Pays-Bas, ils en sont déjà convaincus depuis longtemps. Dans l’entreprise de restauration Hutten à Veghel, par exemple, le bonheur au travail prime avant tout. Leur devise : « Nous voulons être les meilleurs, les plus sympathiques et les plus heureux ». Des travailleurs heureux transmettent véritablement la passion de leur métier. Et quand on la passion comme carte de visite, de nos jours, on peut réellement faire la différence sur le terrain !

Le bonheur ou le « plaisir » au travail chez Hutten n’est pas un concept vide de sens. Il est converti concrètement en instruments de gestion des RH. Et cela commence dès le début de la collaboration. Lorsque de nouvelles recrues débutent, elles ne reçoivent pas de contrat de travail, mais plutôt un contrat de vitalité. Il s’agit en fait du contrat psychologique qui est souvent conclu de manière non officielle, mais, ici, il est écrit.

Et cette approche fait mouche, selon les chiffres rapportés par Hutten, depuis que le bonheur au travail prime avant tout, ils enregistrent :

  • 37 % de rotation en moins,
  • 25 % d’absences en moins,
  • 31 % de productivité en plus,
  • 50 % d’engagement en plus par rapport à la concurrence,
  • un impact positif sur l’image de l’employeur et son attrait auprès des clients,
  • des effets positifs sur la créativité.

Bref, le bonheur au travail, ça marche !

 

Vous souhaitez renforcer le bien-être ou le bonheur au travail pour votre équipe ou dans votre organisation ? Tryangle aide les entreprises et les travailleurs à remédier à la problématique de l’absentéisme et de la productivité en favorisant le bien-être et le bonheur au travail. Les travailleurs heureux sont d’ailleurs des travailleurs plus productifs. À cette fin, Tryangle propose différentes activités telles que des ateliers, des formations, des séances de coaching, des activités de teambuilding et un service de consulting.

N’hésitez pas de nous contacter via info@tryangle.be ou de découvrir notre offre via www.tryangle.be.

 

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