Vous sentez-vous submergé par l’hyperconnexion ? Trop de stimuli numériques en permanence ?
Nous vivons une époque intense, où notre bien-être mental est continuellement mis à l’épreuve. Bien sûr, on se dit souvent : « Heureusement que nous vivons à l’ère digitale. » Grâce aux outils numériques, il est facile de garder le lien avec collègues, clients, amis et famille. Entre réunions en visio et messages WhatsApp, nous sommes plus connectés que jamais. Et c’est une vraie richesse… à condition de ne pas en abuser.
Car si la technologie nous offre des possibilités incroyables, elle peut aussi engendrer des effets secondaires. Une utilisation excessive des canaux digitaux peut rapidement mener au digistress — un stress numérique provoqué par la surcharge d’informations, de messages et d’outils de travail connectés. At le résultat ? Moins de concentration, plus de nervosité, une fatigue mentale insidieuse. En passant trop de temps les yeux rivés à nos écrans, nous risquons une forme de surdose numérique. Ce phénomène touche de plus en plus de collaborateurs… et n’épargne pas les équipes RH et les managers.
La déconnexion digitale est la clé du bien-être mental
Se déconnecter digitalement, c’est apprendre à gérer plus consciemment les moyens de communication numériques. Une démarche qui, pour beaucoup, est moins évidente qu’elle n’y paraît. Via notre smartphone, nous avons un accès permanent à nos e-mails professionnels, à un flux ininterrompu d’informations sur les réseaux sociaux et à des messages via WhatsApp. Les risques sont bien connus : les frontières entre vie privée et vie professionnelle s’estompent, ce qui peut faire grimper le niveau de stress. Être continuellement connecté favorise ainsi la surcharge mentale et, à plus long terme, peut conduire à un burn-out.
Comment ça se fait ?
C’est une remarque qui revient souvent lors de nos ateliers ou accompagnements individuels : les gens se sentent complètement vidés en fin de journée de travail. Pas parce qu’ils sont physiquement fatigués, mais parce qu’ils sont mentalement à bout. Les journées sont saturées d’interactions numériques : réunions sur Teams ou Zoom, messages sur Slack, WhatsApp, e-mails. Entre deux réunions, on publie rapidement quelque chose sur LinkedIn, on répond à un collègue sur Messenger, et à peine quelques minutes plus tard, une autre notification s’affiche sur le téléphone. Et le soir, dans la sphère privée, le rythme continue avec encore d’autres outils digitaux.
Cette impression de devoir constamment tout suivre – différents canaux, plateformes, attentes – pèse lourd. Les gens nous confient qu’ils perdent le fil, perdent du temps et perdent surtout de l’énergie. Ils se sentent « allumés » en permanence, mais ont aussi le sentiment de ne rien réellement maîtriser.
Voici quelques exemples de ce que nous entendons régulièrement :
• Beaucoup de temps est consacré à lire et répondre aux messages
• Le téléphone est toujours à portée de main et détourne l’attention des tâches importantes
• La frontière entre vie professionnelle et vie privée devient floue
• Un sentiment d’agitation s’installe : où se trouvait déjà cette question ? Dans Teams ? Par e-mail ? Ou sur WhatsApp ?
• L’essentiel du travail se perd sous un flot de communication
Cette charge numérique constante entraîne de la fatigue, une perte de concentration, et à terme un stress excessif et malsain. Et même si les outils digitaux nous permettent de rester connectés et flexibles, il est tout aussi essentiel de préserver des moments de repos mental et de recréer de la structure.
La bonne nouvelle, c’est qu’il est réellement possible de faire autrement. En posant des choix conscients, en établissant des accords clairs et en adoptant des habitudes concrètes qui redonnent de la prise sur notre attention.
4 conseils concrets pour réduire le digistress
Conseil 1 : Accordez toujours au moins 15 minutes de pause entre deux sessions. Qu’il s’agisse de réunions virtuelles ou de webinaires, votre cerveau a besoin de récupérer. Prenez ce moment pour remplir votre verre d’eau, vous dégourdir les jambes ou aller chercher un café.
Conseil 2 : Adoptez un environnement de travail “clean desk”, y compris sur votre écran. Éliminez toutes les sources potentielles de distraction : documents en cours, programmes encore ouverts sur votre ordinateur. Fermez, rangez, éloignez. Et oui, cela vaut aussi pour le smartphone.
Conseil 3 : Achetez un réveil ou bannissez votre téléphone de la chambre à coucher pour améliorer la qualité de votre sommeil. Les recherches montrent que notre horloge biologique est perturbée par la stimulation mentale liée à la connexion numérique permanente.
Conseil 4 : Suivez notre formation “Déconnexion Digitale”. Nous vous accompagnons dans une forme de digital detox, sans pour autant rejeter la technologie. Ce que vous y découvrirez : une meilleure compréhension de votre propre digistress, une communication numérique plus équilibrée, des choix de canaux plus cohérents, et moins de tentations liées aux distractions digitales.
Astuce de lecture: “E-book : Déconnecter pour plus de bonheur au travail“
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Stress, perte de concentration, nervosité, fatigue… À force de regarder trop souvent nos écrans (de smartphone), nous risquons une véritable surdose. Se déconnecter, c’est choisir consciemment de prendre de la distance par rapport aux outils de communication numériques. Et pourtant, ce n’est pas si simple pour beaucoup d’entre nous.
Un atelier en ligne percutant qui vous permettra de mieux comprendre ce qu’est le digistress, d’apprendre à vous déconnecter et d’utiliser vos outils de communication de manière plus saine.
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