De plus en plus de gens comprennent que le bonheur au travail constitue le remède par excellence au stress et au burn-out. De plus en plus d’entreprises sont d’ailleurs prêtes aujourd’hui à œuvrer à ce bonheur au travail. Mais de plus en plus d’entre elles tombent également dans le piège de quelques « happiness killers » qui font capoter leur projet de bonheur au travail. Souvent inconsciemment. Toujours involontairement. Griet Deca, Chief Happiness de Tryangle, rencontre ces quatre pièges tueurs de bonheur sur le terrain pratiquement tous les jours, où qu’elle aille en Belgique.
Piège tueur de bonheur #4 : Célébrer le bonheur au travail une fois par an
Il y a tant d’argent gaspillé dans l’apologie démesurée du bonheur au travail qui donne à tort l’impression que l’on y travaille. C’est aberrant ! De nombreuses entreprises cantonnent le bonheur au travail à une simple réception de Nouvel An, à un bal annuel d’entreprise ou à une seule journée d’activités en quête d’aventures entre collègues.
Cette approche blingbling passe à côté de toutes les conditions fondamentales d’une stratégie réussie de bonheur au travail, à savoir une culture qui se concentre sur la satisfaction professionnelle et la confiance. Dans une entreprise où les collaborateurs ne sont pas tous traités de la même façon ni rémunérés équitablement, il est impossible de parler de bonheur au travail. Ce n’est qu’une fois que les fondements mêmes de la satisfaction professionnelle sont ancrés de manière solide et durable que les travailleurs peuvent commencer à penser à leur propre bien-être, une étape cruciale vers le bonheur au travail. C’est un processus quotidien, jalonné de nombreux petits repères, au sein duquel une joyeuse fête peut trouver sa place, celle-ci ne devant toutefois pas être la seule et unique initiative.
Piège tueur de bonheur #3 : Faire des remarques négatives
« Ça ne ressemble à rien ! », « Est-ce qu’une fois tu pourrais arriver à temps aux réunions ?! », « Tu t’y es vraiment mal pris ! ». Trois exemples tirés d’une interminable liste de remarques désobligeantes qui ne laissent aucune chance à votre interlocuteur de connaitre le bonheur au travail. Et cette mauvaise habitude de formuler des remarques négatives est vraiment ancrée dans notre culture : si tout va bien, c’est normal, il ne faut pas en parler, mais dès que tout ne va pas comme il faut, parlons-en ! Il faut trouver le coupable et le sermonner fermement. Dans le meilleur des cas, cette attitude traduit les meilleures intentions parce qu’au final, vous ne voulez pas que cette erreur se reproduise.
Mais n’existerait-il pas de meilleur moyen, plus agréable et plus plaisant, d’atteindre cet objectif ? Une approche permettant aux gens d’apprendre de leurs erreurs et d’être satisfaits même d’avoir des commentaires sur ce qu’ils font moins bien ? Évidemment ! Et que cette approche soit « l’autoroute du bonheur au travail » ! Un simple aller pour le bonheur au travail vous incitant à formuler des remarques pragmatiques au moyen desquelles vous mettez le doigt sur ce qui a moins bien été, mais sans insistance destructrice. Au contraire, vous formulez des critiques constructives assorties de nombreux conseils pour pouvoir faire mieux la prochaine fois. Ainsi, vos collaborateurs pourront tirer des enseignements de leurs erreurs ; le CEO de WD40, Garry Ridge, sait mieux que quiconque quels miracles cela peut faire au sein d’une entreprise.
Piège tueur de bonheur #2 : Ne penser qu’à l’argent
Si l’objectif reste fixé sur les gains sonnants et trébuchants, le bonheur au travail a peu de chance de se frayer un chemin. La plupart du temps, le bonheur professionnel des travailleurs est relégué à la dernière place des priorités des entreprises qui ne pensent qu’à l’argent. En outre, dans ce type d’environnement régi par les lois de l’argent, l’on est souvent convaincu que le bonheur (au travail) peut s’acheter. Et c’est là que le bât blesse ! De nombreuses études scientifiques ont montré que les travailleurs ne pouvaient pas être heureux à long terme à coups de bonus isolés, de salles de fitness clinquantes ou de tables de ping-pong frustrantes. Cela ne fait que renforcer la frustration des travailleurs surmenés qui n’ont pas le temps d’en profiter — alors que cela leur ferait le plus grand bien ! — et qui dépérissent chaque jour un peu plus sous la charge de travail. Cette charge de travail pourrait être allégée si l’équipe comptait davantage de collaborateurs, mais il semblerait qu’il n’y ait pas assez d’argent pour engager des travailleurs supplémentaires (bien sûr que non puisqu’ils ne pensent qu’à l’argent, vous vous souvenez ?!). Il n’est donc pas rare que cette obsession de gains sonnants et trébuchants fasse étouffer l’entreprise et évacue quasiment toute possibilité de construire le moindre bonheur au travail.
Piège tueur de bonheur #1 : Compter un cactus dans ses rangs
Si, vraiment, le bonheur au travail ne vous intéresse pas, donnez champ libre aux cactus de votre entreprise. Un cactus est en fait le type de collègue que l’on n’a pas envie de rencontrer dans les couloirs (virtuels). C’est le type de collègue qui vous répond en maugréant (ou qui ne vous répond pas si c’est un mauvais jour) lorsque vous lui dites joyeusement bonjour. Le cactus est le premier à dire qu’une tâche ne relève pas de sa liste officielle de tâches. C’est aussi le type qui réjouit tout le monde lorsque, pour la nième fois, il ne participe pas à une activité organisée par l’équipe en dehors du travail. Personne n’a envie de s’y frotter parce que rien qu’à l’avoir à proximité, ça pique déjà.
Tout le monde en a déjà rencontré au moins un au travail. Et c’est dommage parce que même si le cactus a des allures quelque peu repoussantes, il peut s’avérer très précieux. Sa valeur n’est souvent pas (plus) reconnue. Saviez-vous d’ailleurs que le cactus ne fait pas son entrée dans une équipe ou dans une entreprise par hasard ? Le fait d’essayer de comprendre comment il est devenu si épineux est particulièrement riche d’enseignements. Cette recherche apporte souvent des réponses qui permettent à toute l’équipe, voire à tout l’environnement de travail, d’en ressortir grandie. Ses épines traduisent très souvent des dysfonctionnements et sont révélatrices des (causes de) conflits, des moteurs de stress toxique ou d’importants déclencheurs de maladie au sein de la culture de l’entreprise. Rien d’étonnant dès lors à ce que Tryangle soit passé maitre dans le dépistage et l’assainissement de ce type de processus qui permette aux cactus de se parer rapidement de leurs plus beaux atouts moins acérés.
Le saviez-vous…?
Saviez-vous que c’est souvent un cactus qui aide un collègue proche du burn-out ? Saviez-vous aussi que ce cactus risque souvent d’être beaucoup plus sensible à ce même phénomène d’épuisement ? Il ne vous reste donc plus qu’à repérer rapidement les cactus au sein de votre équipe ou de votre entreprise pour pouvoir cartographier beaucoup plus rapidement les problèmes (potentiels) de stress et de burn-out.
Vous souhaitez en savoir plus ?
Vous voulez savoir comment éviter ces pièges ? Vous voulez découvrir comment le bonheur au travail peut booster vos résultats ? Vous souhaitez avoir plus d’informations sur les nombreux aspects sur lesquels vous pouvez travailler pour dynamiser le bonheur au travail au sein de votre entreprise ou de votre équipe ? L’équipe de Tryangle se tient à votre disposition pour vous expliquer les différentes composantes du bonheur au travail qui donneront les meilleurs résultats dans votre entreprise ou comment vous pouvez définir votre stratégie de bonheur au travail pour qu’elle réponde aux défis de votre entreprise.
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