Accueillir et impliquer la génération Z sur le lieu de travail

Aujourd’hui, de très nombreuses entreprises regardent la génération Z avec de grands yeux. “Ils sont si sûrs d’eux”, disent beaucoup. “Un peu trop, selon d’autres. ” Carrément arrogants, trop exigeants et tout simplement naïfs s’ils pensent que nous allons nous adapter à eux “, selon d’autres encore.

Dommage de laisser ces croyances inhibitrices prendre le dessus alors que nous pourrions tout autant apprendre de cette jeune génération sur le marché du travail. D’ailleurs, ils sont notre avenir, alors qu’on le veuille ou non, chaque entreprise devra chercher comment réchauffer et garder cette jeune génération.

La clé principale ? Les former pour les fidéliser et faire en sorte qu’ils se sentent chez eux. Nous vous proposons quelques conseils concrets.

S’ils ne grandissent pas, ils disparaissent

La génération Z a grandi à une époque de croissance exponentielle et de changement rapide. La prise de conscience qu’ils doivent être capables de s’adapter en permanence à des contextes en constante évolution est profondément ancrée. C’est précisément pour cette raison que leur volonté d’améliorer leurs compétences est très forte. La génération Z considère le travail comme une grande opportunité d’apprentissage. La croissance et la progression sont leurs points de repère. Par conséquent, ils se lassent rapidement d’un travail dans lequel ils ont l’impression de ne pas (plus) pouvoir évoluer et apprendre.

Toute une carrière devant eux

Au début de leur carrière, les jeunes collègues sont très conscients de l’évolution constante du paysage. Ils sont également conscients du fait qu’un employeur prospère peut être contraint de procéder à un licenciement collectif demain. C’est pourquoi ils s’intéressent avant tout aux compétences dont ils ont besoin pour évoluer en douceur sur le marché du travail, si nécessaire en dehors de leur contexte professionnel actuel. Il convient donc de dissiper une fois pour toutes le mythe selon lequel la génération Z n’est pas disposée à travailler dur. Ils sont prêts et capables de travailler dur tant qu’ils apprennent et acquièrent de l’expérience.

Pour eux, la sécurité de l’emploi signifie être employable

La génération Z est convaincue qu’il n’y a plus d’emplois en “bol de riz en fer”. Commencer et terminer sa carrière auprès d’un seul et même employeur est, selon eux, dépassé. C’est précisément pour cette raison qu’ils redéfinissent le concept de “sécurité de l’emploi” et lui donnent un sens plus agile. C’est pourquoi ils se doivent d’améliorer en permanence les compétences qui les rendent et les maintiennent employables.

Le sentiment d’appartenance

Un facteur largement sous-estimé de la génération Z est son désir d’avoir de “bons collègues”. Pour eux, cela signifie des personnes qui les aident à grandir, mais aussi des personnes qui grandissent avec eux et avec lesquelles ils peuvent ressentir un lien fort. Il s’agit en fait de personnes partageant les mêmes idées, mais cela peut se faire de manière très différente. Un collègue peut être un mentor, tandis qu’un autre peut être à un stade de vie similaire. Tant que la génération Z ressent un “déclic”, tout va bien.

La présence inutile, c’est tellement nineties

La génération Z aime les contacts sociaux personnels. Cela peut sembler quelque peu contradictoire avec leur utilisation fréquente des écrans, mais pour eux, rien ne vaut une bonne conversation. Ils sont souvent les premiers à se joindre à l’apéritif du vendredi après-midi ou à une activité d’équipe de connexion – ce qui n’est pas surprenant si l’on garde à l’esprit le point précédent. La génération Z n’est pas non plus réticente à l’idée de travailler dans un bureau et hésite souvent à travailler à distance. La condition préalable est toutefois que la présence au bureau ait du sens. S’ils ne voient pas la valeur ajoutée d’aller au bureau, ils résisteront à la démarche.

L’importance de la culture d’entreprise

La génération Z procède consciemment ou inconsciemment à une véritable vérification des valeurs avant de s’engager avec une entreprise. Si leurs valeurs personnelles ne correspondent pas à celles de l’organisation, ils ne s’engageront généralement pas avec cet employeur. En outre, ils considèrent qu’il est fondamental d’adopter une culture d’entreprise qui place les personnes au premier plan. Après tout, la génération Z pense qu’une entreprise attire des personnes partageant les mêmes idées et ce qu’ils recherchent, ce sont des collègues qui se soucient de leurs collègues. Si ce n’est pas le cas, la génération Z estime qu’il y a un trop grand risque que le stress et la surcharge de travail prennent le dessus, menaçant de mettre la pression sur les opportunités d’apprentissage et de croissance dont on a tant besoin. L’appréciation a également moins de chances de se produire de cette manière et la génération Z y est extrêmement sensible.

Bien entendu, les conseils ci-dessus ne sont qu’une petite sélection des aspects sur lesquels vous pouvez travailler en tant qu’employeur, professionnel des RH, manager, collègue, … pour donner à la Génération Z toutes ses chances. En outre, il est certainement possible et nécessaire d’aller beaucoup plus loin.

Deux réflexions finales

La génération Z, comme toutes les autres générations, n’est rien d’autre que cela : le nom d’une génération. Avant de voir émerger des similitudes entre les personnes d’une même génération, les traits de personnalité uniques de chacun s’élèvent bien au-delà des clichés générationnels. Que cet article soit un guide pour mieux comprendre les jeunes collègues, mais qu’il n’incite pas à les cataloguer.

Surtout, ne fixez pas aveuglément qui doit s’adapter à qui, car ce n’est pas de cela qu’il s’agit. La génération Z est la génération de l’avenir. Déjà active sur le marché du travail aujourd’hui, elle a une vision claire du travail et la capacité de façonner cette vision. Même si cette image n’est pas forcément celle à laquelle adhèrent les jeunes générations moins nombreuses, seul un dialogue sincère peut nous aider à apprendre les uns des autres et les uns avec les autres. C’est le seul moyen car, qu’on le veuille ou non, les membres de la génération Z sont les jeunes d’aujourd’hui, mais aussi les managers de demain. C’est ce qui s’est passé pour les baby-boomers, la génération X et la génération Y. Il nous appartient à tous de nous trouver et de nous connecter les uns aux autres. Plus forts les uns que les autres – la génération Z ne le sait que trop bien !

Bien entendu, les conseils ci-dessus ne sont qu’une petite sélection d’aspects sur lesquels vous pouvez travailler en tant qu’employeur, professionnel des RH, manager, collègue, … pour donner toutes ses chances à la Génération Z. En outre, il est certainement possible et nécessaire d’aller beaucoup plus loin.

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A propos de l’auteure de cet article

Griet Deca est Chief Happiness et co-fondatrice de Tryangle Happiness and Well-Being at Work. Elle guide les organisations, les managers, les équipes et les employés dans la construction du bien-être et du bonheur accrus sur le lieu de travail. 
En tant que conférencière qui garantit le sourire, auteur, formatrice et consultante, Griet a une mission de 2 millimètres : faire en sorte que chacun rentre chez lui après une journée de travail avec les coins de la bouche relevés de 2 millimètres. C’est un monde tellement différent de celui où l’on rentre chez soi avec les coins de la bouche baissés de 2 millimètres….
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