Tryangle goes Denmark!

Tryangle goes Denmark

 

Depuis, c’est devenu une tradition annuelle. Chaque année fin mai, a lieu à Copenhague LA conférence de l’année sur le bonheur au travail. Le hasard veut, à condition évidemment que le hasard existe, que nous ayons enfin compris en Belgique que le concept ennuyeux aux accents politiques du “bien-être au travail” est trop limitatif pour englober ce que représente effectivement le “bonheur au travail” pour chaque travailleur. Et le fait que ce “bonheur au travail” ait d’importantes répercussions apparait rapidement comme une évidence à cette conférence “Happiness at Work” organisée par Woohoo Inc.

Comment« dire non »peut nous aider à augmenter notre bonheur (au travail)

Le présentateur, Michael Kamber, a parlé de son père dans son allocution d’accueil. Ce tapissier décorateur s’est attaqué au marteau-piqueur à son outil de travail pour pouvoir satisfaire son bonheur au travail. Le bonheur au travail avant la lettre, en quelque sorte, car ce concept n’était absolument pas encore “à la mode”. Ce bonheur au travail était toutefois nécessaire, car, après s’être attaqué à son outil de travail, le père Kamber a prononcé ces mots devenus légendaires : “Maintenant, au moins, je n’ai plus de problème à “dire non” si les gens me demandent de l’aide. J’aurai encore envie pourtant de les aider, mais ce ne sera désormais plus possible.” La communication assertive est aussi un thème brûlant et un réel défi dans la concrétisation de votre “bonheur au travail”.

Le bonheur au travail, une stratégie d’entreprise

Le ton est donné pour une parfaite journée avec des orateurs de choix. Le fondateur de la société Woohoo Inc, fervent défenseur du bonheur mondial au travail, Alexander Kjerulf, mène la danse. Sa présentation est excellente et regorge de conseils stratégiques sur le bonheur au travail : “Impliquez le bonheur au travail à tous les niveaux de votre entreprise”, “Formez vos managers pour qu’ils puissent œuvrer au bonheur au travail ” ou encore “Recrutez du bonheur plutôt que des compétences ”. Chaque conseil stratégique est expliqué de manière très concrète.

WD-40, créatrice de souvenirs

À un rythme soutenu, des experts du bonheur au travail, CHO et autres témoins présentent leur manière de favoriser le bonheur au travail au sein de leur entreprise. Et, comme c’est toujours le cas lors de conférences importantes, ici, aussi prévaut la devise : “Gardons le meilleur pour la fin”. Gary Ridge, CEO de WD-40, salue le public international par un bon et franc “goodday folks” qui fait honneur à ses racines australiennes.

Il est important de bien comprendre dans quel secteur la société WD-40 est active. Vous pensez probablement comme nous qu’il s’agit “d’huile de graissage”, mais, selon Gary Ridge, c’est là que le bât blesse. Sa société est “créatrice de souvenirs”. Et ces souvenirs ne peuvent être positifs que si l’un de ses produits est venu à point nommé : la chaine du vélo qui tourne parfaitement, le cadenas qui s’ouvre sans difficulté, les rouages qui s’emboitent sans encombre. Ainsi, tous contribuent à leur manière à un beau sourire, à un moment chaleureux, à un pur bonheur (au travail).

Leadership du bonheur au travail

Le PDG de la société WD-40 a ensuite partagé d’autres points de vue et conseils en matière de bonheur au travail, de nombreuses “meilleures pratiques” et autres “learning moments”. Il a terminé son exposé en citant les dix caractéristiques clés d’un bon leader qui assure la promotion du bonheur au travail. Le conseil numéro sept nous a particulièrement impressionnés : “Leaders value the gift of contrarians” (ou les leaders valorisent l’anticonformisme). Gary l’a illustré par une petite histoire.

Il a raconté l’histoire de sa mère, décédée aujourd’hui, qui était une véritable anticonformiste dans l’âme, mais qui était aussi la preuve vivante de l’amour inconditionnel. L’amour inconditionnel permet de dire en toute franchise et honnêteté ce que l’on pense et ce que l’on ressent. Et c’est précisément cela que cette forme d’amour a en commun avec les anticonformistes de la vie.

Gary Ridge a raconté avec beaucoup de verve les conversations qu’il avait eues avec sa mère et qui lui avaient fait réfléchir aux conversations menées au travail où il avait eu affaire à plusieurs reprises à de tels anticonformistes. Chérissez-les, écoutez ce qu’ils ont à dire et saisissez cette opportunité de “learning moment” pour grandir sur le plan individuel mais aussi à l’échelle de l’entreprise. À chaque fois, au bon moment, le silence s’est installé dans la salle et nous a permis de nous laisser imprégner par l’histoire personnelle de ce CEO.

Nos« petits cadeaux à emporter »

Gary Ridge a reçu, comme ses prédécesseurs, une belle ovation, et cette première journée de conférence s’est terminée par une explosion de guirlandes et de confettis. Partout, les gens étaient souriants et contents et ont applaudi chaleureusement. Notre bonheur (au travail) fut, on ne peut plus complet, lorsque nous avons reçu en cadeau le dernier livre d’Alexander Kjerulf. Un souvenir très concret d’une excellente conférence qui nous a offert de nombreux “petits cadeaux à emporter”.

Si nous devions dire ce que nous retenons de plus chouette de cette conférence, nous dirions “Si vous voulez vivre pleinement, vous devez aimer ce que vous faites”. Ou non, plutôt “Concentrez-vous moins sur l’argent et plus sur les gens si vous voulez faire plus d’argent ”. Ou encore : “Les trois mots les plus puissants sont : Je ne sais pas ”. Ou bien alors : “Le bonheur est le comble du pourquoi”.

En Belgique, nous disons toujours que “choisir, c’est mourir un peu” ; heureusement, notre partenaire hollandais nous a rappelé que “choisir, c’était un luxe”.

 

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